un cauchemer vivant baptisé Niazov

Publié le 17 septembre 2006 par Yosra

Dernièrement, j’ai lu un article sur le Turkménistan.

C’est un pays de l’Asie centrale, qui appartenait à l’ex URSS.

Après la lecture de cet article, j’étais tellement choquée et scandalisée : je n’arrivais pas à réaliser que à l’aube du 21 ème siècle, il existe encore des pays qui fonctionnaient comme ça !

Je m’explique…

Ce pays est gouverné depuis 13 ans par un tyran très spécial , un certain « Saparmourad Niazov » qui s’est baptisé le « Turkmenbachi » qui résonne comme « bacha « en fait et qui signifie « père de tous les turkmènes ».

Le « Turkmenbachi » est tellement excentrique qu’il veille à coller son visage presque partout dans le pays, des billets de banque jusqu'aux bouteilles de vodka .

Il a même renommé les mois de l’année : janvier est désormais niazov, sa mère a donné son nom au mois d’avril, son père au mois de Mai.

Il a fermé touts les lieux à dimension culturelle (bibliothèques, salles de cinéma), a fixé le nombre d’étudiants à 3000 seulement, et les études universitaires à 2 ans.

La population n’est autorisé qu’à lire son livre, le « rouhnamé » qui le définit comme étant un guide spirituel entre la bible et le coran. Ainsi pour réussir un diplôme universitaire, un entretien d’embauche ou encore un permis de conduire : un seul critère « très objectif », réciter des extraits du Rouhnamé.

Tous les hôpitaux dans le pays ont été fermés, car ils datent de l’ex URSS, et seul un hôpital neuf au centre ville est ouvert, et pour y accéder il y a plein d’obstacles administratifs, résultats : réapparition des épidémies qu’on croyait enterré comme le maléria.

Le seuil de pauvreté dépasse les 58% et monsieur gaspille l’argent du gaz naturel dans les palais, les statuts et dans des projets inutiles et fou tels que : un patinoire et une piste de ski dans un pays où il fait 50° l’été, un lac artificiel immense en plein désert…

Il a même construit une statut en or le représentant de 14 mètres de haut, qui tourne autour d’elle-même pour faire toujours face au soleil, mais ce n’est pas sa volonté, en fait d’après ses dits « a titre personnel, je suis contre tous ces portraits de moi…, mais c’est ce que le peuple veut ».

Pourquoi la communauté internationale le laisse faire : parce qu’il garantit une stabilité politique au pays, il opprime les opposants tout en gardant sa côte de popularité près de son peuple, mais jusqu’à quand…

Pour en savoir plus sur le Turkménistan :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Turkm%C3%A9nistan

Source de l’article :

http://www.jeuneafrique.com/